VIE DES CAMPUS

Le sepsis est défini comme la réponse inflammatoire généralisée de l’organisme associée à une infection grave (péritonite, pneumonie, infection urinaire, etc.) due à une bactérie, un virus, un parasite ou un champignon. Les conséquences sont néfastes pour les fonctions vitales, la forme la plus sévère dite choc septique provoquant une mortalité très élevée en dépit des avancées de la médecine moderne. Les objectifs de l’unité de recherche sont : de mieux comprendre les altérations circulatoires à l’échelle de la macro- et microcirculation, immunologiques et de la coagulation dans le sepsis ; d'envisager de nouveaux moyens pour explorer ces altérations ; et de trouver des nouveaux traitements.

Elle est composée d’une trentaine de personnes ayant des compétences en épidémiologie, modélisation statistique et dynamique, informatique, écologie, biologie évolutive et génomique et biologie moléculaire. L’originalité de l’unité est vraiment de pouvoir croiser épidémiologie, biologie et évolution dans une approche intégrée. Les lieux d’études se situent principalement en France, mais aussi en Asie du Sud-Est.

Les thématiques de recherche s’organisent autour d’un point de vue méthodologique, qui affirme l’importance de la modélisation mathématique ou informatique, et d’une perspective évolutive portant sur tous les niveaux d’organisation biologique, du génome à l’écosystème. C’est dans la synergie entre des problématiques biologiques propres et des développements méthodologiques que naît la majorité des résultats scientifiques du laboratoire.

Créés en 1999 à l’issue de travaux menés au niveau mondial par l’OCDE, les centres de ressources biologiques ont pour vocation la collecte, la gestion, la caractérisation, la conservation et la distribution des ressources biologiques et leurs données associées, qu’elles soient d’origine végétale, microbienne, animale ou humaine.